Persévérer dans son être
L'essence d'une chose est de persévérer dans son être que cette chose ait des idées confuses ou adéquates. Quand cela se rapporte simultanément à l'esprit et au corps, on appelle ça, l'appétit. C'est l'essence de l'homme d'où suivent toutes les conduites.
APPÉTIT = DÉSIR avec la conscience de lui même!
Donc ce n'est pas parce que nous jugeons qu'un objet est bien ou bon que nous le désirons, mais nous jugeons qu'un objet est un bien parce que nous tendons vers lui, parce que nous le voulons, le poursuivons et le désirons.
Nous pouvons donc poursuivre des objets qui sont en réalité mauvais pour nous (diminution d'exister car tristesse) persuadé qu'ils sont bons. Exemple : l'amant passionné qui poursuit une femme qui ne veut plus de lui.
APPÉTIT = DÉSIR avec la conscience de lui même!
Donc ce n'est pas parce que nous jugeons qu'un objet est bien ou bon que nous le désirons, mais nous jugeons qu'un objet est un bien parce que nous tendons vers lui, parce que nous le voulons, le poursuivons et le désirons.
Nous pouvons donc poursuivre des objets qui sont en réalité mauvais pour nous (diminution d'exister car tristesse) persuadé qu'ils sont bons. Exemple : l'amant passionné qui poursuit une femme qui ne veut plus de lui.
L'homme désire*
IL CONVIENT DE PRÉCISER QUELQUES POINTS
Chez Spinoza, l'Esprit est "solidaire" du Corps et inversement, même s'ils sont de deux attributs différents.
L'être humain ressent par association :
"Du seul fait que nous avons considéré un objet en même temps que nous étions affectés d'une joie ou d'une tristesse dont il n'était pourtant pas la cause efficiente, nous pouvons l'aimer ou le haïr. Nous comprenons ainsi comment il peut se faire que nous aimions ou haïssons certaines personnes sans que nous puissions déceler aucune cause à cet amour ou à cet haine".
L'être humain ressent par similitude
Si je vois quelqu'un qui ressemble à mon enfant que j'aime, je vais ressentir de la joie et inversément.
L'être humain ressent de la contradiction (cette structure de l'esprit qui naît de deux affects contraires s'appelle Fluctuation de l'âme).
Une prostituée (clients=tristesse) qui tombe amoureuse d'un client (ce client = joie). Elle ressentira les deux pôles.
L'être humain ressent de l'inconstance
Souvent l'homme ne sait pas ou se situer par rapport aux choses passées et futures, qu'elles aient été de joie ou de tristesse. En effet, l'homme a le plus souvent des expériences multiples des mêmes choses.
Donc l'espoir, est une joie inconstante, née de l'image d'une chose future ou passée et dont l'issue reste incertaine pour nous. Si on enlève le doute de l'espoir, il devient la sécurité.... La crainte deviendra le désespoir...
L'EXPOSITION DE CES QUELQUES RESSENTIS EST SUFFISANTE POUR SOULIGNER QU'ILS DÉCOULENT TOUS DE LA CONNAISSANCE DU PREMIER GENRE : OPINION OU IMAGINATION.
L'être humain ressent par association :
"Du seul fait que nous avons considéré un objet en même temps que nous étions affectés d'une joie ou d'une tristesse dont il n'était pourtant pas la cause efficiente, nous pouvons l'aimer ou le haïr. Nous comprenons ainsi comment il peut se faire que nous aimions ou haïssons certaines personnes sans que nous puissions déceler aucune cause à cet amour ou à cet haine".
L'être humain ressent par similitude
Si je vois quelqu'un qui ressemble à mon enfant que j'aime, je vais ressentir de la joie et inversément.
L'être humain ressent de la contradiction (cette structure de l'esprit qui naît de deux affects contraires s'appelle Fluctuation de l'âme).
Une prostituée (clients=tristesse) qui tombe amoureuse d'un client (ce client = joie). Elle ressentira les deux pôles.
L'être humain ressent de l'inconstance
Souvent l'homme ne sait pas ou se situer par rapport aux choses passées et futures, qu'elles aient été de joie ou de tristesse. En effet, l'homme a le plus souvent des expériences multiples des mêmes choses.
Donc l'espoir, est une joie inconstante, née de l'image d'une chose future ou passée et dont l'issue reste incertaine pour nous. Si on enlève le doute de l'espoir, il devient la sécurité.... La crainte deviendra le désespoir...
L'EXPOSITION DE CES QUELQUES RESSENTIS EST SUFFISANTE POUR SOULIGNER QU'ILS DÉCOULENT TOUS DE LA CONNAISSANCE DU PREMIER GENRE : OPINION OU IMAGINATION.
"Réciprocité des affects"
On continue dans la pensée confuse "appliquée" aux affects...
Si A aime B et que B est détruit, A ressent de la tristesse. CQFD
Si A déteste B et B est détruit, A ressent de la Joie. CQFD
Si A aime B et que B est sauvé, A ressent de la joie.
Si A aime B et que B ressent de la joie, A ressent de la joie.
EXEMPLE
Dans la mesure où un objet haïssable est affecté de Tristesse, il est détruit, et cela d'autant plus qu'il est affecté d'une tristesse plus grande. Donc celui qui imagine que l'objet qu'il hait est affecté de tristesse, sera au contraire affecté de joie, et cela d'autant plus qu'il imaginera l'objet de sa haine affecté d'une tristesse plus grande...
Si A déteste B et B est détruit, A ressent de la Joie. CQFD
Si A aime B et que B est sauvé, A ressent de la joie.
Si A aime B et que B ressent de la joie, A ressent de la joie.
EXEMPLE
Dans la mesure où un objet haïssable est affecté de Tristesse, il est détruit, et cela d'autant plus qu'il est affecté d'une tristesse plus grande. Donc celui qui imagine que l'objet qu'il hait est affecté de tristesse, sera au contraire affecté de joie, et cela d'autant plus qu'il imaginera l'objet de sa haine affecté d'une tristesse plus grande...
Si A aime B et que B ressent de la haine pour C, alors A ressentira de la haine pour C.
Si A aime B et que B ressent de la joie avec C alors A ressent de la joie pour C.
Si A ressent de la haine pour B et que B ressent de la joie avec C alors A ressentira de la haine pour C.
Si A ressent de la haine pour B et que B ressent de la tristesse avec C. A ressentira de la Joie avec C.
Si A aime B et que B ressent de la joie avec C alors A ressent de la joie pour C.
Si A ressent de la haine pour B et que B ressent de la joie avec C alors A ressentira de la haine pour C.
Si A ressent de la haine pour B et que B ressent de la tristesse avec C. A ressentira de la Joie avec C.
CES
AFFECTS DE HAINE ET CEUX QUI LEUR RESSEMBLENT SE RAPPORTENT A L'ENVIE, QUI N'EST RIEN D'AUTRE QUE LA HAINE ELLE-MÊME,
EN TANT QU'ON LA CONSIDÈRE COMME DISPOSANT UN HOMME A SE RÉJOUIR DU MAL SUBI
PAR AUTRUI ET A S'ATTRISTER DU BIEN QUI LUI ARRIVE.
J'affirme de moi et de celui que j'aime ce qui nous affectera de joie
IL ARRIVE QUE l'HOMME S'ESTIME LUI-MÊME ET ESTIME l'OBJET AIME AU-DESSUS DE LEUR JUSTE VALEUR ET ESTIME AU DESSOUS DE SA VALEUR L'OBJET HAÏ.
Nous nous efforçons d'affirmer de quelqu'un que nous détestons tout ce que nous imaginons l'affecter de tristesse, et au contraire d'en nier tout ce que nous imaginons l'affecter de joie.
CETTE IMAGINATION QUAND ELLE CONCERNE L'HOMME QUI S'ESTIME PLUS QU'A SA JUSTE VALEUR S'APPELLE L'ORGUEIL. CECI EST UNE SORTE DE DÉLIRE CAR L'HOMME IMAGINE QU'IL PEUT ACCOMPLIR TOUT CE QU'IL FAIT PAR SA SEULE IMAGINATION.
Du fait que nous imaginons que les hommes aiment ou haïssent quelque objet, nous l'aimerons ou le haïrons. Donc nous nous réjouirons ou nous attristerons de cet objet.
CET EFFORT POUR ACCOMPLIR DES ACTIONS, ET NOUS EN ABSTENIR AFIN SEULEMENT DE PLAIRE, S'APPELLE AMBITION.
Si on imagine que nos actions affectent les autres de joie, on ressentira de la joie accompagnée de l'idée que nous sommes la cause de la joie des autres ===> LA GLOIRE
L'INVERSE EST LA HONTE
Mais comme il peut arriver que la joie dont quelqu'un imagine affecter les autres soit purement imaginaire, et que chacun s'efforce d'imaginer de soi-même tout ce dont il imagine que cela l'affecte de Joie, il pourra aisément se faire que le glorieux soit orgueilleux et qu'il s'imagine être estimé de tous alors qu'il est pour tous un fardeau.
IL ARRIVE QUE l'HOMME S'ESTIME LUI-MÊME ET ESTIME l'OBJET AIME AU-DESSUS DE LEUR JUSTE VALEUR ET ESTIME AU DESSOUS DE SA VALEUR L'OBJET HAÏ.
Nous nous efforçons d'affirmer de quelqu'un que nous détestons tout ce que nous imaginons l'affecter de tristesse, et au contraire d'en nier tout ce que nous imaginons l'affecter de joie.
CETTE IMAGINATION QUAND ELLE CONCERNE L'HOMME QUI S'ESTIME PLUS QU'A SA JUSTE VALEUR S'APPELLE L'ORGUEIL. CECI EST UNE SORTE DE DÉLIRE CAR L'HOMME IMAGINE QU'IL PEUT ACCOMPLIR TOUT CE QU'IL FAIT PAR SA SEULE IMAGINATION.
Du fait que nous imaginons que les hommes aiment ou haïssent quelque objet, nous l'aimerons ou le haïrons. Donc nous nous réjouirons ou nous attristerons de cet objet.
CET EFFORT POUR ACCOMPLIR DES ACTIONS, ET NOUS EN ABSTENIR AFIN SEULEMENT DE PLAIRE, S'APPELLE AMBITION.
Si on imagine que nos actions affectent les autres de joie, on ressentira de la joie accompagnée de l'idée que nous sommes la cause de la joie des autres ===> LA GLOIRE
L'INVERSE EST LA HONTE
Mais comme il peut arriver que la joie dont quelqu'un imagine affecter les autres soit purement imaginaire, et que chacun s'efforce d'imaginer de soi-même tout ce dont il imagine que cela l'affecte de Joie, il pourra aisément se faire que le glorieux soit orgueilleux et qu'il s'imagine être estimé de tous alors qu'il est pour tous un fardeau.
Si on imagine que quelqu'un d'autre aime, hait, désire le même objet que nous, cela renforcera notre amour, haine ou désir pour cet objet. Il suit de là que les hommes s'efforcent d'obtenir que les autres aiment ou haïssent la même chose qu'eux.
Comme nous l'avons déjà vu, cet effort pour faire que les autres approuvent notre amour et notre haine s'appelle L’ambition.
MAIS COMME TOUS DÉSIRENT LA MÊME CHOSE, TOUS SE FONT ÉGALEMENT OBSTACLE, ET PARCE QUE TOUS VEULENT ÊTRE LOUES OU AIMES PAR TOUS, ILS SE TIENNENT TOUS RÉCIPROQUEMENT EN HAINE.
Donc si nous imaginons que quelqu'un prend de la joie à un objet qu'un seul peut posséder, nous nous efforcerons d'obtenir qu'il n'en ait plus la possession.
Plus grand est l'amour dont on imagine que l'objet aimé est affecté à notre égard, plus on se glorifie, c'est-à-dire plus on se réjouit. On s'efforcera donc, autant qu'on le peut, d'imaginer l'objet aimé comme lié à soi-même le plus fortement qu'il est possible; Cet effort, c'est-à-dire cet appétit, est d'ailleurs stimulé si l'on imagine qu'un autre désire pour lui-même le même objet.
Si l'on imagine qu'un autre s'attache l'objet aimé d'un lien d'amitié identique à, ou plus étroit que celui par lequel on était seul à le posséder, on sera affecté de haine envers l'objet aimé lui-même, et l'on sera envieux de l'autre.
Cette haine de l'objet aimé, jointe à l'envie, s'appelle la JALOUSIE.
L'effort pour rendre le mal, qu'on imagine nous avoir été fait, s'appelle Vengeance.
La jalousie est une fluctuation de l'âme née de la présence simultanée de l'amour et de la Haine, accompagnée de l'idée d'un autre qu'on envie.
Nous avons vu au début de cette page que ce n'est pas parce que nous jugeons qu'un objet est bien ou bon que nous le désirons mais nous jugeons qu'un objet est un bien parce que nous nous efforçons vers lui, parce que nous le voulons, le poursuivons et le désirons.
Donc, ce que nous fuyons, nous allons l'appeler mal.
Ainsi, chacun d'entre nous juge ou estime selon ses affects ce qui est un bien et un mal, utile ou inutile.
L'Avare juge que la richesse est le meilleur des biens et que la pauvreté est le mal absolu.
L'ambitieux ne désire rien autant que la Gloire, et fuit en priorité la Honte.
Pour l'Envieux rien n'est plus agréable que le malheur d'autrui et rien n'est plus dur que le bonheur des autres.
La peur : Affect par lequel l'homme ne veut pas ce qu'il veut, ou qu'il veut ce qu'il ne veut pas.
C'est donc une crainte qui dispose l'homme à éviter un mal qu'il pense devoir arriver, par un mal moindre actuel.
Si le mal craint est la honte, la peur = pudeur
Comme nous l'avons déjà vu, cet effort pour faire que les autres approuvent notre amour et notre haine s'appelle L’ambition.
MAIS COMME TOUS DÉSIRENT LA MÊME CHOSE, TOUS SE FONT ÉGALEMENT OBSTACLE, ET PARCE QUE TOUS VEULENT ÊTRE LOUES OU AIMES PAR TOUS, ILS SE TIENNENT TOUS RÉCIPROQUEMENT EN HAINE.
Donc si nous imaginons que quelqu'un prend de la joie à un objet qu'un seul peut posséder, nous nous efforcerons d'obtenir qu'il n'en ait plus la possession.
Plus grand est l'amour dont on imagine que l'objet aimé est affecté à notre égard, plus on se glorifie, c'est-à-dire plus on se réjouit. On s'efforcera donc, autant qu'on le peut, d'imaginer l'objet aimé comme lié à soi-même le plus fortement qu'il est possible; Cet effort, c'est-à-dire cet appétit, est d'ailleurs stimulé si l'on imagine qu'un autre désire pour lui-même le même objet.
Si l'on imagine qu'un autre s'attache l'objet aimé d'un lien d'amitié identique à, ou plus étroit que celui par lequel on était seul à le posséder, on sera affecté de haine envers l'objet aimé lui-même, et l'on sera envieux de l'autre.
Cette haine de l'objet aimé, jointe à l'envie, s'appelle la JALOUSIE.
L'effort pour rendre le mal, qu'on imagine nous avoir été fait, s'appelle Vengeance.
La jalousie est une fluctuation de l'âme née de la présence simultanée de l'amour et de la Haine, accompagnée de l'idée d'un autre qu'on envie.
Nous avons vu au début de cette page que ce n'est pas parce que nous jugeons qu'un objet est bien ou bon que nous le désirons mais nous jugeons qu'un objet est un bien parce que nous nous efforçons vers lui, parce que nous le voulons, le poursuivons et le désirons.
Donc, ce que nous fuyons, nous allons l'appeler mal.
Ainsi, chacun d'entre nous juge ou estime selon ses affects ce qui est un bien et un mal, utile ou inutile.
L'Avare juge que la richesse est le meilleur des biens et que la pauvreté est le mal absolu.
L'ambitieux ne désire rien autant que la Gloire, et fuit en priorité la Honte.
Pour l'Envieux rien n'est plus agréable que le malheur d'autrui et rien n'est plus dur que le bonheur des autres.
La peur : Affect par lequel l'homme ne veut pas ce qu'il veut, ou qu'il veut ce qu'il ne veut pas.
C'est donc une crainte qui dispose l'homme à éviter un mal qu'il pense devoir arriver, par un mal moindre actuel.
Si le mal craint est la honte, la peur = pudeur
Si l'on pense qu’on n’est pas la cause de l'amour que nous porte quelqu'un, on l'aimera tout de même.
Par contre, si on pense qu'on en est la cause, on va se glorifier (cas beaucoup plus fréquent).
On va donc faire un effort pour bien agir par rapport à celui qui nous aime et d'autant plus si nous pensons ne pas en être la cause.
Par contre, si on pense qu'on en est la cause, on va se glorifier (cas beaucoup plus fréquent).
On va donc faire un effort pour bien agir par rapport à celui qui nous aime et d'autant plus si nous pensons ne pas en être la cause.
Si l'on pense qu’on n’est pas la cause de la haine que nous porte quelqu'un, on le haïra en retour.
Par contre, si l'on pense avoir été une véritable cause de haine, alors on sera affecté de honte (arrive rarement).
On va donc faire un effort pour porter atteinte à celui qu'on hait, et cela, pratiquement tout le temps.
Il apparaît donc que les hommes sont beaucoup plus disposés à se venger qu'à rendre des bienfaits.
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Par contre, si l'on pense avoir été une véritable cause de haine, alors on sera affecté de honte (arrive rarement).
On va donc faire un effort pour porter atteinte à celui qu'on hait, et cela, pratiquement tout le temps.
Il apparaît donc que les hommes sont beaucoup plus disposés à se venger qu'à rendre des bienfaits.
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EXEMPLE DE CHAÎNE DE CAUSALITÉ AFFECTIVE CONFUSE COURANTE
C’est donc en fonction de soi et des circonstances extérieures que l’on juge de l’affect des autres et pas en tant qu’autre réellement.
En outre des hommes différents seront affectés différemment par un seul et même objet.
C’est pour cette raison qu’on appelle les uns, intrépides (celui qui méprise le danger dont j’ai habituellement peur), les autres timorés.
Je dirais qu’il est Audacieux si le désir de retourner le mal à celui qu’il hait n’est pas réprimé par un mal qui habituellement me retient. Et si par contre, ce mal le réprime et pas moi, je le considérerai comme pusillanime (peureux).
Il apparaît donc pour Spinoza que les noms des affects furent inventés plus souvent à partir d’une expérience courante qu’à partir d’une attention prononcée.
Quand l’homme se considère lui-même en tant que capable de réaliser quelque chose (puissance d’agir), il se réjouit en fonction de sa capacité imaginée et, Inversement, si cette puissance est une impuissance. Voilà pourquoi, il faut parfois faire réussir un élève qui aurait dû rater pour ne pas le démotiver et qu’il associe l’apprentissage à la joie plutôt qu’à la tristesse.
Cette tristesse liée à notre faiblesse s’appelle : humilité.
La joie de nous même : satisfaction ou amour de soi.
Cette joie apparaît à chaque fois que l’homme observe ses propres capacités. Il aura donc tendance à en faire l’étalage pour se glorifier.
C'est pour cette raison que les hommes sont une charge les uns pour les autres et qu’ils sont envieux par nature.
En outre des hommes différents seront affectés différemment par un seul et même objet.
C’est pour cette raison qu’on appelle les uns, intrépides (celui qui méprise le danger dont j’ai habituellement peur), les autres timorés.
Je dirais qu’il est Audacieux si le désir de retourner le mal à celui qu’il hait n’est pas réprimé par un mal qui habituellement me retient. Et si par contre, ce mal le réprime et pas moi, je le considérerai comme pusillanime (peureux).
Il apparaît donc pour Spinoza que les noms des affects furent inventés plus souvent à partir d’une expérience courante qu’à partir d’une attention prononcée.
Quand l’homme se considère lui-même en tant que capable de réaliser quelque chose (puissance d’agir), il se réjouit en fonction de sa capacité imaginée et, Inversement, si cette puissance est une impuissance. Voilà pourquoi, il faut parfois faire réussir un élève qui aurait dû rater pour ne pas le démotiver et qu’il associe l’apprentissage à la joie plutôt qu’à la tristesse.
Cette tristesse liée à notre faiblesse s’appelle : humilité.
La joie de nous même : satisfaction ou amour de soi.
Cette joie apparaît à chaque fois que l’homme observe ses propres capacités. Il aura donc tendance à en faire l’étalage pour se glorifier.
C'est pour cette raison que les hommes sont une charge les uns pour les autres et qu’ils sont envieux par nature.
LA JOIE ET LA TRISTESSE ET LES AFFECTS ASSOCIES SONT DES PASSIONS
Nous sommes passifs car nous avons des idées inadéquates. Nous sommes passifs en tant que nous imaginons. Nous imaginons car la passion est relative à la nature d'un individu. Nous l'avons vu, cet individu, nous ne pouvons pourtant pas le connaître adéquatement puisqu'il n'est pas nous.
De plus, l'affect ressenti sera toujours relatif à ce qui l'a provoqué.
La nature d'un désir sera différente de celle d'un autre désir. Les affects comme l'ivrognerie, la luxure et l'avarice, ne sont que des désignations de l'amour ou du désir expliquées en tant qu'affects relatifs à leur objet (désir immodéré de l'alcool, du sexe, de l'argent...).
Quand l'esprit se conçoit lui-même avec sa puissance d'agir (par exemple, l'alcoolique satisfait par sa prise d'alcool), il se réjouit. Cette joie sera, cependant, faible et de courte durée car découlant d'un raisonnement inadéquat (esclave de sa passion alcoolique). Esclave et donc passif car dépendant de quelque chose.
Mais l'esprit peut agir par des idées vraies et adéquates et donc se réjouir car libre et initiateur de ses actions.
De plus, l'affect ressenti sera toujours relatif à ce qui l'a provoqué.
La nature d'un désir sera différente de celle d'un autre désir. Les affects comme l'ivrognerie, la luxure et l'avarice, ne sont que des désignations de l'amour ou du désir expliquées en tant qu'affects relatifs à leur objet (désir immodéré de l'alcool, du sexe, de l'argent...).
Quand l'esprit se conçoit lui-même avec sa puissance d'agir (par exemple, l'alcoolique satisfait par sa prise d'alcool), il se réjouit. Cette joie sera, cependant, faible et de courte durée car découlant d'un raisonnement inadéquat (esclave de sa passion alcoolique). Esclave et donc passif car dépendant de quelque chose.
Mais l'esprit peut agir par des idées vraies et adéquates et donc se réjouir car libre et initiateur de ses actions.
Cette page du site est une synthèse du chapitre 3 de la traduction de l'éthique : Éthique, de Spinoza, Traduction, Introduction, Commentaires et Index de Robert Misrahi, PUF, 1990, 1993 ; l'Eclat, 2005.
Les images sont des productions personnelles.
Les images sont des productions personnelles.